ANNEXE |
E.I.01. Règles du jeu |
Les Règles du Jeu d’Echecs
de la FIDE couvrent l’ensemble des situations de jeu sur l’échiquier
rencontrées en tournoi.
Le texte anglais constitue la version originale des Règles du Jeu
d’Echecs, telle qu’elle a été adoptée par le 71ème Congrès
de la FIDE en novembre 2000 à Istanbul, et il entre en application
le 1er Juillet 2001.
Dans ces Règles, les termes ‘‘joueur’’ et ‘‘il’’ doivent s’entendre
tant au masculin qu’au féminin. |
PREAMBULE |
Les Règles du Jeu d'Echecs
ne peuvent couvrir le champ de toutes les situations pouvant survenir
au cours d'une partie, ni régir toutes les questions administratives.
Lorsque des cas ne sont pas explicitement réglés par un article des
règles du jeu d'échecs, on devrait alors pouvoir trouver une décision
correcte en étudiant des situations analogues à celles décrites dans
les Règles du Jeu.
Ces Règles sous-entendent que les arbitres possèdent généralement
la compétence voulue , un jugement sûr et une objectivité absolue.
Un règlement trop détaillé priverait l'arbitre de sa liberté de jugement,
et l'empêcherait ainsi de résoudre un problème par une solution impartiale,
logique et inspirée par des facteurs particuliers. La FIDE demande
à tous les joueurs d'échecs et à toutes les fédérations d'admettre
ce point de vue.
Une fédération qui applique déjà - ou qui voudrait appliquer - des
règles plus détaillées est libre de le fairesous réserve que : |
a) elles ne contredisent en aucune
manière les règles officielles de la FIDE. |
b) elles restent limitées aux
territoires dépendant de cette fédération. |
c) elles ne soient pas appliquées
lors de tous les matchs, championnats ou rencontres de qualification
de la FIDE , ni à des tournois pouvant compter pour un classement,
ou l'obtention d'un titre de la FIDE. |
|
LES REGLES DU JEU |
* Article 1 :
Nature et objectifs du jeu d’échecs |
1.1. Le jeu d’échecs
se joue entre deux adversaires, qui déplacent alternativement leurs
pièces sur un plateau carré appelé ‘‘échiquier’’.
Le joueur ayant les pièces blanches commence la partie. Un joueur
‘’a le trait’’ lorsque son adversaire a effectué son coup. |
1.2. L’objectif de chaque joueur
est de mettre le roi adverse ‘‘en échec’’; c’est à dire de l’attaquer;
de telle manière que l’adversaire n’ait pas de coup légal qui puisse
éviter la prise du roi au coup suivant. Quand un joueur y parvient,
on dit qu’il ‘’a maté’’ le roi de l’adversaire et gagné la partie.
L’adversaire qui a été maté à perdu la partie. |
1.3. Si la position est telle
qu’aucun des deux joueurs n’a la possibilité de mater, la partie est
nulle. |
* Article 2 :
La position initiale des pièces sur l’échiquier (Voir
page le
Jeu dans le cours débutant.) |
2.1. / 2.2. |
2.3. La position initiale des
pièces sur l'échiquier: (Voir page le
Jeu dans le cours débutant ) |
2.4. Les huit rangées de cases
verticales sont appelées ‘‘colonnes’’.
Les huit rangées de cases horizontales sont appelées ‘‘traverses’’.
Une ligne droite de cases de même couleur, se touchant par les angles,
est appelée ‘’diagonale’’. |
* Article 3 :
Le mouvement des pièces (Voir page le
Jeu dans le cours débutant.) |
3.1. Aucune pièce ne peut se déplacer sur
une case occupée par une pièce de même couleur. Si unepièce se déplace
sur une case occupée par une pièce adverse, cette dernière est capturée
et retirée del’échiquier comme partie intégrante du même coup.
Selon les Articles 3.2 - 3.8,
on dit qu’une pièce attaque une pièce adverse si elle peut éventuellement
effectuer une prise sur cette case. |
3.2. Le fou se déplace sur toute
case de l’une ou de l’autre diagonale sur laquelle il se trouve. |
3.3. La tour se déplace sur toute
case de la colonne ou de la traverse sur laquelle elle se trouve. |
3.4. La dame se déplace sur toute
case de la colonne, de la traverse ou de la diagonale sur laquelle
elle se trouve. |
3.5. En effectuant ces mouvements,
la dame, la tour ou le fou ne peuvent se déplacer au dessus d’une
autre pièce. |
3.6. Le cavalier se déplace sur
une des cases la plus proche de celle sur laquelle il se trouve, mais
pas sur la même colonne, traverse ou diagonale. |
3.7.
a) Le pion peut se déplacer en avant sur la case immédiatement
inoccupée en face de lui sur la même colonne, ou
b) à son premier coup, il peut avancer comme en "a"
ou bien de deux cases sur la même colonne à condition qu’elles soient
inoccupées, ou
c) il peut se déplacer sur une case occupée par une pièce adverse,
située diagonalement en face de lui sur la colonne adjacente, et capture
ainsi cette pièce. |
d) Un pion attaquant
une case traversée par un pion adverse qui a avancé, d’un seul coup,
de deux cases à partir de sa position initiale peut prendre ce pion
comme si ce dernier n’avait avancé que d’une case. Cette prise ne
peut avoir lieu qu’en réponse immédiate à cette avancée de deux cases
du pion adverse. On l’appelle: ‘’prise en passant’’. |
e) Quand un pion accède à la
traverse la plus éloignée de sa position de départ, il doit être échangé,
comme partie intégrante du même coup, contre une dame, une tour, un
fou ou un cavalier de même couleur.
Le joueur ne doit pas limiter son choix aux pièces qui ont été précédemment
capturées.
L’échange d’un pion contre une autre pièce est appelé ‘’promotion’’
et la pièce promue est immédiatement opérationnelle. |
3.8. (Voir
page le
Jeu dans le cours débutant)
a) Le roi peut se déplacer de deux façons différentes, soit
:
i) sur l’une des cases adjacentes qui
n’est pas attaquée par une ou plusieurs pièces adverses. On considère
que les pièces adverses attaquent une case; même si ces pièces ne
peuvent pas se déplacer.
ii) par le ‘’roque’’.
C’est un mouvement du roi et de l’une ou l’autre des tours de la même
couleur ,sur la même traverse, comptant pour un seul coup du roi et
effectué de la manière suivante :
le roi est déplacé de deux cases à partir de sa case initiale, sur
la même traverse et en direction de la tour; la tour est ensuite transportée
par-dessus le roi et placée sur la dernière case que celui-ci vient
de traverser. |
(1)
Le roque est illégal :
[a] si le roi a déjà été bougé, ou
[b] à l’aide d’une tour qui a déjà été
déplacée.
(2) Le roque est momentanément empêché
:
[a] si la case sur laquelle se trouve
le roi, ou celle qu’il doit franchir, ou encore celle qu’il doit occuper,
est attaquée par une ou plusieurs pièces adverses.
[b] si une pièce quelconque se trouve
entre le roi et la tour avec laquelle le roque doit être effectué. |
b) Le roi est ‘‘en échec’’, s’il
est attaqué par une ou plusieurs pièces adverses, même si ces pièces
ne peuvent elles-mêmes bouger. L’annonce de l’échec n’est pas obligatoire. |
3.9.
Aucune pièce, qui exposera son roi en le mettant en échec, ou en le
laissant dans cette position, ne sera jouée |
* Article 4 :
Le déplacement des pièces |
4.1. Chaque coup doit être effectué
d’une seule main. |
4.2. A la condition qu’il exprime
son intention (par exemple en disant ‘‘j’adoube’’ ou « je rectifie
»), le joueur ayant le trait peut rectifier la position d’une ou de
plusieurs pièces sur leur case. |
4.3. Sous réserve de l’article
4.2, si le joueur ayant le trait touche
délibérément sur l’échiquier :
a) une ou plusieurs de ses propres pièces,
il doit bouger la première pièce touchée qui peut être bougée ou prise,
ou
b) une ou plusieurs pièces adverses,
il doit capturer la première pièce touchée qui peut l’être.
c) une pièce de chaque couleur, il doit
capturer la pièce adverse avec sa pièce ou, si c’est illégal,bouger
ou prendre la première pièce touchée qui peut être bougée ou prise.Si
la situation n’est pas claire et qu’on ne peut établir si c’est la
propre pièce du joueur ou celle de l’adversaire qui a été touchée
la première,on considérera que la propre pièce du joueur aura été
touchée avant celle de son adversaire. |
4.4.
a) Si un joueur touche délibérément sa
tour et son roi, il doit roquer de ce côté si c’est légal.
b) Si un joueur touche délibérément une
tour et ensuite son roi, il n’est pas autorisé à roquer de ce coté
lors de ce coup et l’on réglera alors ce cas selon l’article 4.3 a.
c) Si un joueur ayant l’intention de
roquer touche d’abord le roi ou le roi et la tour simultanément, alors
que le roque de ce coté est impossible, il doit choisir soit de roquer
de l’autre coté, pour autant que ce roque soit possible, soit de déplacer
le roi. Si le roi ne peut être bougé, le joueur est libre d’effectuer
n’importe quelautre coup possible. |
4.5. Si aucune des pièces touchées
ne peut être bougée ou prise, le joueur peut alors effectuer n’importequel
autre coup possible. |
4.6. Si l’adversaire enfreint
l’article 4.3 ou 4.4,
le joueur ne peut réclamer s’il a lui-même délibérémenttouché une
pièce. |
4.7. Quand, lors d’un coup légal
ou comme faisant partie d’un coup légal, une pièce a été lâchée sur
une case, elle ne peut être déplacée sur une autre case. On considère
le coup exécuté lorsque toutes lesconditions de l’article 3 ont été
respectées. |
* Article 5 :
La fin de la partie |
5.1. (retour
6.8)
a) La partie est gagnée par le joueur
qui a maté le roi adverse. Ceci met immédiatement fin à lapartie à
condition que le coup qui a donné échec et mat soit légal.
b) La partie est gagnée par le joueur
dont l’adversaire déclare qu’il abandonne. Ceci metimmédiatement fin
à la partie. |
5.2.
a) La partie est nulle lorsque le joueur
ayant le trait n’a aucun coup possible et que son roi n’est pasen
échec. On dit alors que la partie se termine par un ‘’pat’’. Ceci
met immédiatement fin à la partie àcondition que le coup qui a donné
pat soit légal.
b) La partie est nulle quand une position
est telle qu’aucun joueur ne peut mater le roi adverse avec une série
de coups légaux. On dit que la partie se termine « position morte
». Ceci met fin immédiatement àla partie à condition que le coup ayant
amené la position soit légal.
c) La partie est nulle si les deux joueurs
le décident d’un commun accord pendant la partie. Ceci metimmédiatement
fin à la partie. (Voir l’article 9.1)
d) La partie peut être nulle si une position
identique est sur le point de survenir ou va survenir trois fois sur
l’échiquier. (Voir l’article 9.2)
e) La partie peut être nulle si les 50
derniers coups consécutifs ont été joués par chaque joueur sansmouvement
de pion ni prise de pièce.
(Voir l’article 9.3)
LES REGLES DE COMPETITION |
* Article 6 :
La pendule d’échecs |
6.1. La ‘’pendule d’échecs’’
est une pendule double munie de deux mécanismes d’horlogerie donc
dedeux cadrans horaires, reliés l’un à l’autre de telle façon que
seul l’un des deux puisse fonctionner à la fois. Le terme ‘’pendule’’
désigne dans ces règlements l’un de ces deux mécanismes et cadrans.La
‘’chute du drapeau’’ signifie que le temps imparti à un joueur est
écoulé. |
6.2
a) En utilisant une pendule d’échecs,
chaque joueur doit effectuer un nombre minimum de coups ou tous les
coups en un temps donné; et / ou, peut se voir attribuer un laps de
temps supplémentaire aprèschaque coup. Tout ceci doit être précisé
à l’avance.
b) Le temps inutilisé lors d’une période
de jeu par un joueur lui est crédité pour la période suivante,excepté
dans la cadence ‘’temps différé’’.
Dans la cadence ‘’temps différé’’, les deux joueurs se voient attribuer
un ‘’temps de réflexion principal’’.Chaque joueur bénéficie également
d’un ‘’temps supplémentaire fixe’’ pour chacun des coups. Le décompte
du temps principal commence seulement après l’expiration du temps
supplémentaire. A condition que le joueur arrête sa pendule avant
l’expiration du temps supplémentaire, le temps de réflexion principal
ne varie pas, sans tenir compte de la proportion de temps supplémentaire
utilisé |
6.3. Chaque cadran dispose d’un
‘’drapeau’’. Immédiatement après la chute du drapeau, les dispositions
6.2.a doivent être appliquées. |
6.4. Avant le début de la partie
l’arbitre décide de l’endroit où la pendule d’échecs est placée. |
6.5. A l’heure fixée pour le
début de la partie, la pendule du joueur ayant les blancs est mise
en marche. |
6.6. Si aucun joueur n’est présent
au début de la partie, le joueur qui a les blancs perdra tout le temps
écoulé jusqu’à son arrivée. (sauf s’il en est autrement, soit spécifié
par les règlements de la compétition, soit décidé par l’arbitre). |
6.7. Tout joueur qui arrive devant
l’échiquier avec plus d’une heure de retard après l’horaire de début
fixé pour la compétition perdra la partie. (sauf s’il en est autrement,
soit spécifié par les règlements de la compétition, soit décidé par
l’arbitre). |
6.8
a) Pendant la partie, chaque joueur,
ayant exécuté son coup sur l’échiquier, arrêtera sa propre pendule
et mettra en marche celle de son adversaire. Un joueur doit toujours
avoir la possibilité d’arrêter sa pendule. Tant qu’il ne l’a pas arrêtée,
on considère que son coup n’est pas achevé, sauf si le coup effectué
met fin à la partie. (Voir les Articles 5.1
et 5.2)
Le temps compris entre l’exécution du coup sur l’échiquier et l’arrêt
de la pendule est considéré comme partie du temps alloué au joueur.
b) Un joueur doit arrêter sa pendule
avec la même main qui a effectué le coup. Il est interdit de laisser
le doigt sur le bouton ou de le faire planer au-dessus.
c) Les joueurs doivent manipuler la pendule
d’échecs convenablement. Il est interdit d’appuyer dessus violemment,
de la saisir ou de la renverser. Une manipulation incorrecte sera
pénalisée selon l’article 13.4.
d) Si un joueur est incapable d’utiliser
la pendule, une aide autorisée par l’arbitre peut être fournie au
joueur pour cette opération. Les pendules seront ajustées d’une manière
équitable par l’arbitre. |
6.9. On considère que le drapeau
est tombé quand l’arbitre constate le fait ou que l’un ou l’autre
des deux joueurs ait dûment demandé que ce fait soit constaté. |
6.10. En dehors de l’application
des Articles 5.1, ou un des articles
52a , b
et c, la partie est perdue par le joueur
qui n’a pas achevé le nombre de coups prescrits dans le temps imparti.
Cependant, la partie est nulle, si la position est telle que l’adversaire
ne peut mater le roi adverse par aucune suite de coups légaux , même
avec un jeu des plus médiocres. |
6.11. Toute indication donnée
par les pendules est considérée comme définitive en l’absence de défaut
évident. Une pendule d’échecs présentant une défectuosité manifeste
sera obligatoirement remplacée.L’arbitre fera preuve du plus grand
discernement pour estimer les temps à afficher sur la pendule de remplacement. |
6.12. Si les deux
drapeaux sont tombés, et qu’il est impossible d’établir lequel est
tombé le premier, la partie continuera. |
6.13.
a) S’il est nécessaire d’interrompre
la partie, l’arbitre arrêtera les pendules.
b) Un joueur peut arrêter les pendules
seulement pour chercher l’assistance de l’arbitre, parexemple pour
une promotion et que cette pièce soit non disponible.
c) L’arbitre décidera de la reprise de
la partie dans l’un ou l’autre cas.
d) Si un joueur arrête la pendule pour
chercher l’assistance de l’arbitre, l’arbitre déterminera si cet arrêt
de la pendule est justifié. Si cet arrêt n’est pas justifié le joueur
sera pénalisé selon l’article 13.4.
|
6.14. Si une irrégularité apparaît,
et/ou, si les pièces doivent être replacées dans une position antérieure,l’arbitre
fera preuve du plus grand discernement pour estimer les temps à afficher
sur la pendule. Il ajustera aussi, si nécessaire, le compteur de coups
de la pendule. |
6.15. Écrans, moniteurs, ou
échiquiers de démonstration montrant la position en cours, les coups
et le nombre de coups joués, sont autorisés dans la salle de jeu ainsi
que des pendules affichant également le nombre de coups,. Cependant,
le joueur ne peut faire aucune réclamation en s’appuyant sur ce qui
est exposé de cette manière. |
* Article 7 :
Irrégularités |
7.1
a) Si pendant une partie, on constate
que la position initiale des pièces était incorrecte, la partie sera
annulée et une nouvelle partie sera jouée.
b) Si pendant une partie, on constate
que la seule erreur concerne une position de l’échiquier non conforme
aux prescriptions de l’article 2.1, la
partie continue, mais la position atteinte doit être transférée sur
unéchiquier correctement disposé. |
7.2
Si une partie a débuté avec des couleurs inversées, elle continuera,
sauf si l’arbitre en décide autrement. |
7.3
Si un joueur dérange une ou plusieurs pièces, il rétablira la position
correcte sur son propre temps. Si nécessaire, le même joueur ou son
adversaire arrêtera la pendule et demandera l’aide de l’arbitre. L’arbitre
peut pénaliser le joueur qui a dérangé les pièces. |
7.4
a) Si pendant une partie, on constate
qu’un coup irrégulier a été joué, la position sera rétablie telle
qu’elle était avant l’irrégularité.
Si on ne peut le faire, la partie continuera à partir de la dernière
position identifiable antérieure à l’irrégularité.
En accord avec l’article 6.14, les pendules
seront réajustées; on appliquera au coup remplaçant l’article 4.3.
La partie pourra alors se poursuivre à partir de cette position établie.
b) après l’application de l’article 7.4a;
pour les 2 premiers coups irréguliers d’un joueur l’arbitre donnera
2 minutes supplémentaires à son adversaire à chaque fois. Au 3e coup
irrégulier du même joueur l’arbitre déclarera la partie perdue par
ce joueur. |
7.5
Si pendant une partie, on constate que des pièces ont été dérangées
de leurs cases, la position sera rétablie telle qu’elle était avant
l’irrégularité.
Si on ne peut le faire, la partie continuera à partir de la dernière
position identifiable antérieure à l’irrégularité.
En accord avec l’article 6.14, les pendules
seront réajustées; on appliquera au coup remplaçant l’article 4.3.
La partie pourra alors se poursuivre. |
* Article 8 :
La notation des coups |
8.1
Pendant la partie, chaque joueur doit noter ses propres coups et ceux
de son adversaire correctement,coup après coup, aussi clairement et
lisiblement que possible, en notation algébrique (Annexe
E), sur la feuille de partie prévue pour la compétition.
S’il le souhaite, un joueur peut répondre au coup de son adversaire
avant de le noter; mais seulement s’il a noté son propre coup précédent.
Une offre de nullité doit être inscrite sur la feuille de partie par
les deux joueurs. (Annexe
E.12) Si un joueur est dans l’impossibilité de noter, l’arbitre
lui déduira une partie de temps qui lui est alloué au débutdu jeu. |
8.2
La feuille de partie doit être visible par l’arbitre pendant toute
la partie. |
8.3
Les feuilles de partie sont la propriété des organisateurs de la compétition. |
8.4
Si un joueur dispose de moins de cinq minutes à sa pendule et ne bénéficie
pas d’un temps additionnelde 30 secondes ou plus à chaque coup, alors
il n’est pas obligé de respecter les conditions requises de l’article
8.1. Immédiatement après la chute d’un
drapeau, le joueur doit mettre à jour sa feuille de partie avant de
jouer une pièce sur l’échiquier. |
8.5
a) Si, en application de l’article 8.4,
aucun des joueurs n’est dans l’obligation de noter, l’arbitre ou son
assistant devrait faire son possible pour assister et noter. Dans
ce cas, l’arbitre, immédiatement après la chute d’un drapeau, arrêtera
les pendules. Alors, chacun des deux joueurs complétera sa feuille
de partie, en utilisant celle de l’arbitre ou de son adversaire.
b) Si, en application de l’article 8.4,
seul un des joueurs n’est pas obligé de noter, il doit, dès la chute
d’un des drapeaux compléter sa feuille de partie avant de jouer une
pièce sur l’échiquier. A condition qu’il ait le trait, il peut utiliser
la feuille de l’adversaire. Le joueur ne peut jouer avant d’avoir
complété sa propre feuille et rendu celle de son adversaire.
c) Si aucune feuille de partie n’est
entièrement complète, les joueurs doivent reconstituer la partie sur
un second échiquier, sous le contrôle de l’arbitre ou de son assistant,
qui devra au préalable avoir pris note de la position de la partie
en cours, du temps utilisé et du nombre de coups joués si cette information
est disponible, avant de mettre en place la reconstitution. |
8.6
Si les feuilles de partie ne sont pas en état de montrer qu’un joueur
a dépassé le temps imparti, le prochain coup sera considéré comme
le premier de la période de temps suivante, sauf s’il est évident
que davantage de coups ont été joués. |
8.7
A la fin de la partie, les 2 joueurs signeront les 2 feuilles de parties,
en indiquant le résultat de la partie.
Même s’il est incorrect, le résultat sera maintenu, à moins que l’arbitre
en décide autrement. |
* Article 9 :
La partie nulle |
9.1(
retour 5.2 )
a) Un joueur souhaitant proposer la nullité
le fera après avoir joué un coup sur l’échiquier. Il doit le faire
avant d’arrêter sa pendule et de lancer la pendule adverse. Une telle
offre faite différemment est toujours valable, mais on doit respecter
l’article 12.5.
Elle est toujours inconditionnelle. Dans les deux cas, l’offre ne
peut être retirée et reste valable jusqu’à ce que l’adversaire l’accepte,
la rejette oralement ou en touchant une pièce avec l’intention de
la jouer ou de la capturer; ou si la partie est terminée autrement.
b) L’offre de nullité sera notée par
chaque joueur sur sa feuille de partie et représentée par un symbole
(voir
annexe E).
c) La demande de nullité au titre de
9.2, 9.3
ou 10.2 sera assimilée
à une offre de nullité. |
9.2 (
retour 5.2 )
La partie est nulle, sur demande du joueur ayant le trait, lorsque
la même position, pour la troisième fois (pas nécessairement consécutivement)
:
a) va apparaître, s’il écrit d’abord
son coup sur sa feuille de partie et déclare à l’arbitre son intention
de jouer ce coup, ou
b) vient d’apparaître et le joueur réclamant
la nulle a le trait.
Les positions comme en a) et b) sont considérées comme étant les mêmes
lorsque, le même joueur ayant le trait, les pièces de même nature
et de même couleur occupent les mêmes cases et ont toutes les mêmes
possibilités de jeu. Les positions sont différentes, si un pion pouvait
être pris en passant et ne peut plus l’être, ou si les possibilités
de roque ne sont plus les mêmes temporairement ou définitivement. |
9.3 (
retour 5.2 )
La partie est nulle, sur demande du joueur ayant le trait, :
a) s’il écrit sur sa feuille de partie,
et annonce son intention de jouer, le coup ayant pour conséquence
que les 50 derniers coups consécutifs seront alors exécutés par chacun
des joueurs sans mouvement de pion ni prise de pièce.
b) si les 50 derniers coups consécutifs
ont été exécutés par chacun des joueurs sans mouvement de pion ni
prise de pièce, ou |
9.4
Si un joueur exécute un coup, sans avoir demandé la nullité comme
le stipulent les Articles 9.2 ou 9.3,
il perd ce droit pendant ce coup. |
9.5
Si un joueur réclame la nullité en application de l’article 9.2
ou 9.3, il arrêtera immédiatement les
deux pendules. Il n’a pas le droit de retirer sa demande.
a) Si la demande s’avère fondée, la partie
est déclarée immédiatement nulle.
b) Si la demande s’avère injustifiée,
l’arbitre ajoutera trois minutes à la pendule de l’adversaire Si le
demandeur a plus de 2 minutes à sa pendule, l’arbitre enlèvera, jusqu’à
un maximum de trois minutes, la moitié du temps restant à sa pendule.
Si le demandeur a plus d’une minute mais moins de deux minutes, son
temps restant sera d’une minute. Si le demandeur a moins d’une minute,
l’arbitre ne fera aucun réajustement à la pendule du demandeur. La
partie continuera alors et le coup proposé devra être joué. |
9.6 La partie est nulle lorsque
dans une position, un mat ne peut se produire par aucune suite de
coups légaux, même avec le jeu le plus médiocre. Ceci met immédiatement
fin à la partie. |
* Article 10 :
Les fins de partie au K.O |
10.1
Une fin de partie au K.O est la dernière phase d’une partie, quand
tous les coups restant doivent être exécutés dans un temps limité. |
10.2 (
retour 9.1 )
Si le joueur au trait dispose de moins de deux minutes à sa pendule,
il peut réclamer la nullité avant que son drapeau ne tombe. il arrêtera
alors les pendules et appellera l’arbitre.
a) Si l’arbitre est convaincu que l’adversaire
ne fait aucun effort pour gagner par des moyens normaux ou s’il est
impossible de gagner par des moyens normaux, alors il déclarera la
partie nulle. Dans le cas contraire, il remettra sa décision à plus
tard ou rejettera la demande.
b) Si l’arbitre remet sa décision à plus tard, l’adversaire
peut bénéficier de deux minutes de temps de réflexion supplémentaire
et la partie continuera en présence de l’arbitre, si possible. L’arbitre
donnera le résultat de la partie après le tombé d’un drapeau.
c) Si l’arbitre a rejeté la demande,
l’adversaire bénéfiera de 2 minutes supplémentaires de temps de réflexion.
d) La décision de l’arbitre, prise en
10.2a, b ou c sera définitive. |
10.3
Si les deux drapeaux sont tombés et qu’il est impossible d’établir
lequel est tombé le premier, la partie est nulle. |
* Article 11 :
Le score |
11.1
A moins qu’il en soit prévu autrement, Un joueur qui gagne sa partie
ou gagne par forfait marque un point (1), un joueur qui perd sa partie
ou perd par forfait ne marque pas de point (0) et un joueur qui annule
sa partie marque un demi point (½). |
* Article 12 :
La conduite des joueurs |
12.1
Les joueurs ne feront rien qui pourrait jeter le discrédit sur le
jeu d’échecs. |
12.2
Pendant la partie, il est interdit aux joueurs de faire usage de notes,
sources d’informations, conseils, ou d’analyser sur un autre échiquier.
La feuille de partie sera utilisée uniquement pour la notation des
coups, les temps indiqués par les pendules, l’offre de nullité, et
les faits relatifs à une réclamation. |
12.3
Les joueurs qui ont fini leurs parties seront considérés comme des
spectateurs. |
12.4
Les joueurs ne sont pas autorisés à quitter ‘’l’aire de jeu’’ sans
la permission de l’arbitre. L’aire de jeu est définie comme étant
l’espace de jeu, les toilettes, la buvette, l’espace fumeur situé
à part, et les autres emplacements désignés par l’arbitre. Le joueur
ayant le trait n’est pas autorisé à quitter l’espace de jeu sans la
permission de l’arbitre. |
12.5
Il est interdit de distraire ou de déranger l’adversaire de quelque
manière que ce soit; ceci inclut les demandes ou offres de nullité
injustifiées. |
12.6
L’infraction aux Articles 12.1 à 12.5
(en partie ou en totalité) donnera lieu à des pénalités définies par
l’article 13.4. |
12.7
La partie est perdue par un joueur qui refuse obstinément de respecter
les Règles du Jeu. L’Arbitre décidera du score de l’adversaire. |
12.8
Si les deux joueurs sont sanctionnés en application de l’article 12.7,
la partie sera déclarée perdue pour tous les deux. |
* Article 13 :
Le rôle de l’arbitre (voir
le Préambule) |
13.1
L’arbitre s’assurera de la stricte observation des Règles du Jeu d’Échecs. |
13.2
L’arbitre agira dans le meilleur intérêt de la compétition. Il s’assurera
que la totalité de celle-ci se déroule dans de bonnes conditions de
jeu et que rien ne vienne déranger les joueurs. Il veillera à la bonne
marche de la compétition. |
13.3
L’arbitre surveillera les parties, surtout lorsque les joueurs seront
à court de temps, fera appliquer les décisions qu’il pourra prononcer
et infligera des pénalités aux joueurs si nécessaire. |
13.4 (
retour 6.8 - 6.13 )
L’arbitre peut donner les pénalités suivantes :
a) un avertissement, ou
b) l’augmentation du temps de l’adversaire,
ou
c) la diminution du temps du joueur incriminé,
ou
d) déclarer la partie perdue, ou
e) diminuer les points marqués dans une
partie par le joueur incriminé
f) augmenter les points marqués par l’adversaire jusqu’au maximum
prévu pour cette partie
g) l’expulsion du tournoi. |
13.5
L’arbitre peut attribuer à l’un ou aux deux joueurs un laps de temps
supplémentaire au cas où la partie aurait été perturbée par des événements
extérieurs à celle-ci. |
13.6
L’arbitre ne doit pas intervenir dans la partie sauf dans les cas
prévus par les règles du jeu. Il n’indiquera pas le nombre de coups
joués, excepté lorsqu’en application de l’article 8.5,
au moins un joueur a utilisé tout son temps. Il s’abstiendra d’informer
un joueur, que son adversaire a terminé un coup. |
13.7
Les spectateurs et les joueurs d’autres parties ne doivent ni parler
ni intervenir en aucune façon au sujet d’une partie. Si nécessaire,
l’arbitre expulsera les contrevenants de la salle de jeu. |
* Article 14 :
La FIDE |
14.1
Les fédérations membres ont la possibilité de demander à la FIDE une
décision officielle à propos de problèmes relatifs aux Règles du Jeu. |
|
Les régles évoluent au fil des ans. Les mises à jour sont réguliérement faite sur le site de la Fédération Française. |