LETTRE "T" |
Tactique :
Ensemble de coups joués pour tirer profit d'une position (gain d'un pion, attaque sur le roque, etc.), contrairement à la stratégie, qui vise à améliorer la position par le renforcement d'une case, ou le gain d'espace, ou une meilleure structure de pions, etc... |
Tempo :
Mot italien qui signifie « temps » et dont le pluriel est « tempi ». En compétition un joueur perd du temps lorsqu'il prend plus de coups que nécessaire pour positionner une pièce, terminer son développement, réaliser un plan ou atteindre un objectif. Au contraire, il en gagne lorsqu'il force son adversaire à en perdre, à changer ses plans ou à entrer dans les siens. |
Tête:
Extrémité d'une chaîne de pions qui est la plus avancée dans le camp adverse; l'autre extrémité étant la base. |
Théorie :
Vue d'ensemble mettant en'avant certaines idées plutôt que d'autres pour la conduite d'une partie, d'une phase du jeu, ou d'une variante. On distingue la théorie des ouvertures, du milieu de partie et des finales. Touchant l'ouverture, par exemple, la théorie classique préconise l'occupation du centre par des pions et des pièces, tandis que la théorie moderne préconise le contrôle du centre à distance plutôt que son occupation. |
Tomber :
Perdre une partie au temps. Se terme vient des pendules à aiguilles sur lesquels un petit drapeau se levait et tombait quand il ne restait plus de temps. L'adversaire annonce alors 'Tombé'. [haut de page] |
Tour :
Pièce du jeu d'échecs représentée dans la notation algébrique par la lettre « T », qui se déplace suivant un alignement horizontal ou vertical, mais sans jamais pouvoir franchir une case occupée. Chaque camp possède initialement deux tours, chacune étant située sur un coin de l'échiquier. La tour est une pièce lourde et à longue portée, capable de contrôler simultanément jusqu'à 14 cases, peu importe où elle se trouve sur l'échiquier. |
Tour-dame :
Tour qui dans la position initiale est située à l'aile dame. |
Tour-roi :
Tour qui dans la position initiale est située à l'aile roi. |
Tour-suicide :
Tour s'offrant en sacrifice à une tour adverse, dont la prise engendrerait immédiatement le PAT. Si l'adversaire refuse de la prendre, elle se met inlassablement en prise devant cette tour sans que l'adversaire ne puisse s'y soustraire. |
Trait :
Un joueur a le trait quand c'est à lui de jouer. "Trait au noirs" signifie que c'est au noir de jouer. [haut de page] |
Transcription d'une partie :
Notation d'une partie, qui consiste à écrire les coups des blancs et des noirs sur deux colonnes.
Dans les articles et les livres, il arrive que les coups soient notés sur une même ligne. Ce sont alors le point et le point de suspension qui permettent, respectivement, de distinguer les coups des blancs de ceux des noirs. |
Exemple de transcription d'une partie |
Ce tableau illustre la notation d'une partie d'échecs. Les deux colonnes qu'il comporte renseignent respectivement sur les coups des blancs, puis sur les coups des noirs. |
Blancs |
Noirs |
1. e2-e4 |
e7-e5 |
2. Cg1-f3 |
d7-d6 |
3. Ff1-c4 |
Cb8-c6 |
4. Cb1-c3 |
Fc8-g4 |
5. Cf3xe5 ? |
Fg4xd1 ?? |
6. Fc4xf7+ |
Re8-e7 |
7. Cc3-d5# |
1-0 |
5. ... Cc6xe5! et ce sont les blancs qui perdent une pièce ! |
Transposition: :
Ordre de coup différent par lequel on parvient à une même position. [haut de page] |
Traverse :
groupe de 8 cases consécutives alignées à l'horizontale. Dans la notation algébrique, les traverses sont numérotées de 1 à 8 en partant du bas vers le haut de l'échiquier. |
Trébuchet :
piège de finale de pions qui consiste à approcher son roi d'un pion pour le protéger, mais de façon à être contraint de l'abandonner le coup suivant. |
Triangulation :
Manoeuvre utilisé en finale d'une partie pour revenir à une même position, mais en ayant transmis le trait au camp adverse. |
Trou :
Case d'un camp qui n'est plus défendue par un pion, et sur laquelle une pièce adverse peut s'installer paisiblement. |
[haut de page] |